"Familia Albertiana" es un movimiento nuevo que desea compartir el carisma y la espiritualidad con los laicos

LUMIÈRE


Nous voulons partager avec vous un projet commun
"Famille Albertiana", présence, témoignage, action. 



MON CARÊME
Les catholiques manifestent un besoin accru d’être accompagnés personnellement pour redonner du sens à leur ascèse.
« Je veux que ma relation à Dieu soit différente. Mais pour cela, j’ai besoin d’aide ». Alors qu’elle entre dans la longue préparation vers Pâques, Marie Gillouard, soliste dans la chorale gospel Picpulse à Paris, entend « vivre différemment ce Carême ». Rompre avec ses habitudes, dans sa vie quotidienne comme dans sa vie spirituelle. Pendant quelques années, cette jeune juriste en entreprise a trouvé en librairie des livrets qui l’ont accompagnée, comme ce « Carême pour les cancres », avant de devenir une inconditionnelle du fascicule conçu par son réseau de jeunes. « Chaque année, les ventes augmentent grâce à Internet et au bouche-à-oreille. Nous recevons même des commandes d’outre-mer », assure-t-elle.
Ponctué d’extraits du livre de Benoît XVI sur Jésus, rythmé par des explications sur le jeûne et la prière, le carnet de Carême des franciscains du couvent de Cholet (Maine-et-Loire) rencontre un même engouement. Tiré à un millier d’exemplaires, il est déjà presque épuisé.
« Les catholiques ne se contentent plus de l’homélie du dimanche, ils ont le désir d’approfondir leur foi, de prendre au sérieux leur vie spirituelle, constate le F. Jean-François Marie, 33 ans. Ce qui me frappe, c’est le besoin d’aller au-delà de “je me prive de chocolat” ».

RETOUR À LA VIE ORDINAIREFini le temps pascal... Nous voici revenus au "temps ordinaire", qui n’est pas un temps banal, mais donne aux fidèles l’occasion de progresser dans la connaissance et la compréhension des grands textes bibliques. Le temps ordinaire a été voulu par l’Église pour approfondir la foi. Croire se met au diapason de ce nouveau temps liturgique en vous proposant un pèlerinage  interieur avec vos petit-enfants, filleul(e)... Une occasion unique de se retrouver en famille et de découvrir ensemble la Ville éternelle. 



NOËL
À Noël, « en cette sainte nuit éclatante par la naissance de celui qui est la vraie lumière, les merveilles abondent, les richesses se multiplient, car le trésor est ouvert : celle qui enfante est mère et vierge, celui qui est enfanté est Dieu et homme » (Saint Bernard). 
Que les cieux se réjouissent, que la terre tressaille devant la face du Seigneur, car un Sauveur nous est né aujourd'hui, il gouvernera l'univers dans sa justice, et les peuples dans sa vérité.

AVENT!Pistes de réflexion...
Jesús parlait à ses diciples de sa venue: "L'avènement du Fils de l'homme ressemblera à ce qui s'est passé à l'époque de Noé.
À ceete époque, avant le déluge, on mangeait, on buvait, on se mariait, jusqu'au aù Noé entra dans l'arche.
Les gens ne se sont doutés de rien, jusqu'au déluge qui les a tous engloutis: tel sera aussi l'avènement du Fils de l'homme.
Deux hommes seront aux champs: l'un est pris, l'autre laissé.
Deux femmes seront au moulin: l'une est prise, l'autre laissée.
Veillez donc, car vous ne connaissez pas le jour où votre Seigneur viendra.
Vous le savez bien: si le maître de maison avait su à quelle heure de la nuit le voleur
viendrait, il aurait veillé et n'aurait pas laissé percer le mur de sa maison.
Tenez-vous donc prêts, vous aussi: c'est à l'heure où vous n'y penserez pas que le Fils de l'homme viendra" ('Evangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 24,37-44)
Il viendra en son temps.

IL N'ÉTAIT PAS UNE FOI...
Je rencontre beaucoup de chrétiens qui se posent des questions sur la « qualité » de leur foi, et  c’est pour la juger insuffisante, pauvre, un peu minable ou ratée. Ils se jugent sévèrement et ressort très souvent ce complexe du manque de culture. « Je ne lis pas assez », « je ne me cultive pas assez », « je ne sais rien de ce qu’on dit les grands théologiens », « j’ai vraiment une foi trop simplette »…
Moi aussi, je déplore parfois la pauvreté intellectuelle et culturelle de ma foi. Je suis paresseux, et même si je suis attiré par eux, je ne lis pas le quart des livres que j’achète pourtant sur ce sujet. Je sais que je ne suis pas un intellectuel et j’ai bêtement un petit complexe qui me fait me demander d’emblée, dès le moment où j’ouvre un livre : « est ce que je vais être capable de le comprendre ? » Et si je bute en effet sur les premières pages, parfois un peu ardues, j’ai trouvé alors un bon prétexte pour passer à autre chose : preuve m’est faite que je suis incapable de lire ce livre, je l’avais bien dit.
Certains, plus avancés que moi dans le domaine de la culture théologique et religieuse, sont effarés parfois de mon inculture. Ils le cachent poliment, mais je vois bien qu’ils sont consternés. A l’inverse, d’autres me prennent pour un érudit et me demandent des conseils éclairés (s’ils savaient!) ou de venir tenir des conférences sur des sujets abstraits dont je me sens incapable de parler, connaissant dans l’intimité mon incompétence.
Au fil du temps, et sans m’exonérer de devoir me cultiver tout de même un peu plus, je suis arrivé à cette heureuse conclusion qu’il n’y a pas une foi, une seule foi, la bonne, l’unique. Mais qu’il y a autant de fois que de croyants. L’évangile du jour (Jean 21,20-25) nous montre bien que Jésus n’attend pas une foi universelle, mais qu’il tient compte des individus. A Pierre, le bouillonnant, il demande de le suivre, de vivre la foi comme une aventure, sans se poser trop de questions. Il lui raconte une histoire d’amour, une passion en mouvement. A Jean, qu’il aime aussi, il reconnaît une foi plus statique, contemplative. C’est une autre histoire d’amour qu’il va vivre avec lui.
Deux jeunes d’une cité défavorisée, qui n’ont fait aucune études tombent amoureux l’un de l’autre et vivent une authentique histoire d’amour. Au même moment, à quelques kilomètres de là, deux professeurs de philosophie se rencontrent et tombent eux aussi amoureux l’un de l’autre et leur vie en est changée à jamais. Les petits jeunes construisent leur vie et leur amour en le faisant plutôt qu’en en parlant. Les deux érudits, plus âgés, vivent leur amour en en parlant beaucoup ; ils ont une facilité de la parole, ils ont à leur disposition une grande culture, ils manient les idées, les concepts avec plaisir… Lequel des deux amours est le plus valable, le plus authentique ? Aucun des deux. Y en a-t-il un qui a plus de valeur que l’autre, ou moins de valeur ? Non. Ce sont deux histoires d’amour très différentes, mais aussi belles l’une que l’autre.
Il en va de même pour la foi, qui est l’histoire d’amour que nous entretenons avec Dieu. L’amour est universel, tout le monde le connaît, peut en parler, mais chaque amour est unique. Chaque foi aussi est unique, particulière, étonnante. Elle trouve son petit chemin bizarre en chacun d’entre nous de façon différente et c’est même un plaisir de comparer ces différences, qui mènent à un si grand amour.
N’ayons donc pas d’inutiles complexes ; que nous soyons fonceurs et entiers comme Pierre, silencieux comme Jean, incultes ou agrégés, aimons notre Dieu avec joie et bonheur, laissons-nous aimer par Lui et distribuons le trop-plein de cet amour à tous ceux qui ont faim et qui le demandent.

( Thierry Bizot, 18/05/2013)
La Résurrection de Jésus est la vérité culminante de notre foi dans le Christ; elle est étroitement liée au mystère de l’Incarnation du Fils de Dieu et elle en est
l’accomplissement selon le dessein éternel de Dieu. Par sa mort le Christ nous libère du péché, par sa Résurrection il nous ouvre l’accès à une nouvelle vie. La croix triomphante vainc la mort et le péché et elle nous apporte la rédemption. 
Rappelons-nous l’homélie de Notre Saint Père François le 14 mars dernier : « Ayons le courage, vraiment le courage, de marcher en présence du Seigneur, avec la Croix du Seigneur ; d’édifier l’Église sur le sang du Seigneur, qui est versé sur la Croix ; et de confesser l’unique gloire : le Christ crucifié. » Et ainsi nous pourrons aller de l’avant.
QU'EST-CE QUE LE CARÊME?

Le Carême est le temps de préparation à la fête de Pâques, cœur de la foi chrétienne, qui célèbre la  résurrection du Christ.
Le Carême commence le Mercredi des cendres- mercredi 13 février 2013 - et s'achève le Samedi saint au soir, veille de Pâques - samedi 30 mars 2013.
La Semaine saiente -dernière semaine de Carême- qui commence avec le dimanche des Rameaux, commémore la Cène, la Passion et la mort du Christ sur la Croix. Le Samedi saint au soir et le dimanche de Pâques, les chrétiens célèbrent la résurrection du Christ. 
Un temps de conversion
La durée du Carême -quarante jours sans compter les dimanches- fait en particulier référence aux quarante années passées au désert par le peuple d'Israël entre sa sortie d'Égypte et son entrée en terre promise ; elle renvoie aussi aux quarante jours passés par le Christ au désert (Matthieu 4, 1-11) entre son baptême et le début de sa vie publique. Ce chiffre de quarante symbolise les temps de préparation à de nouveaux commencements.
Le Carême, temps
de conversion, repose sur la prière, la pénitence et le partage. La pénitence n'est pas une fin en soi, mais la recherche d'une plus grande disponibilité intérieure. Le partage peut prendre différentes formes, notamment celle du don.
 
LE COURAGE D'UN PAPE

La démission de Benoît XVI annoncée en début d'après-midi du 11 février, fête de Notre-Dame de Lourdes, est apparue "telle un coup de tonnerre dans un ciel serein" (Mgr Lombardi). Le pape se retirera dans un monastère du Vatican et ne participera pas au prochain conclave qui se tiendra dans un mois. À Pâques,l'Eglise aura un nouveau chef.

Cette étonnante nouvelle... En savoir plus
 

La Foi est une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit pas.

Comme Jonas, je râle et je me désespère parfois devant les actualités qui se succèdent toujours plus vite. Mais je sais qu'un arbre me protège et m’aide à regarder autrement.

Croire pour la prière de Sant Ignace. Ici

   Préparer l’accueil de l’Enfant Jésus avec Mère Alberta... Les célebrations des fêtes de Noël devaient se passer dans la joie et la paix de coeur.   En savoir plus 

Pour lire:

. L'Avent est une période d’attente heureuse pour nous les chrétiens : l’avènement de Jésus.

. Le Credo

. La Maison de Dieu 

. L'anné de la foi 

 

Perché un Anno della fede 

 Il diritto di Dio

Perché un Anno della fede? La domanda non è retorica e merita una risposta, soprattutto dinanzi alla grande attesa che si sta registrando nella Chiesa per tale evento.
Benedetto XVI ha dato una prima motivazione quando ne ha annunciato l’indizione: «La missione della Chiesa, come quella di Cristo, è essenzialmente parlare di Dio, fare memoria della sua sovranità, richiamare a tutti, specialmente ai cristiani che hanno smarrito la propria identità, il diritto di Dio su ciò che gli appartiene, cioè la nostra vita. Proprio per dare rinnovato impulso alla missione di tutta la Chiesa di condurre gli uomini fuori dal deserto in cui spesso si trovano verso il luogo della vita, l’amicizia con Cristo che ci dona la vita in pienezza». Questa è l’intenzione principale. Non far cadere nell’oblio il fatto che caratterizza la nostra vita: credere. Uscire dal deserto che porta con sé il mutismo di chi non ha nulla da dire, per restituire la gioia della fede e comunicarla in modo rinnovato.
Questo anno, quindi, si rivolge in primo luogo a tutta la Chiesa perché dinanzi alla drammatica crisi di fede che tocca molti cristiani sia capace di mostrare ancora una volta e con rinnovato entusiasmo il vero volto di Cristo che chiama alla sua sequela.
È un anno per tutti noi, perché nel perenne cammino di fede sentiamo la necessità di rinvigorire il passo, divenuto a volte lento e stanco, e rendere la testimonianza più incisiva. Non possono sentirsi esclusi quanti hanno consapevolezza della propria debolezza, che spesso prende le forme della indifferenza e dell’agnosticismo, per ritrovare il senso perduto e per comprendere il valore di appartenere a una comunità, vero antidoto alla sterilità dell’individualismo dei nostri giorni.
In «Porta fidei», comunque, Benedetto XVI ha scritto che questa «porta della fede è sempre aperta». Ciò significa che nessuno può sentirsi escluso dall’essere positivamente provocato sul senso della vita e sulle grandi questioni che soprattutto ai nostri giorni colpiscono per la persistenza di una crisi complessa che aumenta gli interrogativi ed eclissa la speranza. Porsi la domanda sulla fede non equivale a estraniarsi dal mondo, piuttosto fa prendere coscienza della responsabilità che si ha nei confronti dell’umanità in questo frangente storico.
Un anno durante il quale la preghiera e la riflessione potranno più facilmente coniugarsi con l’intelligenza della fede di cui ognuno deve sentire l’urgenza e la necessità. Non può accadere, infatti, che i credenti abbiano ad eccellere nei diversi ambiti della scienza, per rendere più professionale il loro impegno lavorativo, e ritrovarsi con una debole e insufficiente conoscenza dei contenuti della fede. Uno squilibrio imperdonabile che non consente di crescere nell’identità personale e che impedisce di saper dare ragione della scelta compiuta.
(Rino Fisichella, 05-16-2012).
 
RENCONTRE INTERNATIONALES DES FAMILLES
Un million de personnes sont attendues à Milan pour la Rencontre internationale des Familles
En présence de Benoît XVI, qui sera exceptionnellement présent à Milan, du 30 mai au 3 juin, pour ces « JMJ des familles », l’Église s’attachera à expliquer les raisons de son attachement à la famille hétérosexuelle stable et féconde.
Sur la forme, ces prochaines « JMJ des familles » organisées par le Conseil pontifical pour la famille, le diocèse de Milan et la galaxie internationale des mouvements familiaux, ne dérogeront pas à la règle.
Les chiffres d’ores et déjà annoncés lors de la présentation à la presse, à Rome le 22 mai, sont éloquents. Un million de participants, « dont de nombreux Français » a souligné l’archevêque de Milan, le cardinal Angelo Scola, sont attendus à la messe célébrée le dimanche matin 3 juin par le pape, tandis que 300 000 seront présents à la fête des témoins la veille au soir.
La Foire internationale des familles verra défiler 50 000 visiteurs, et 7 000 se sont inscrits au Congrès international théologico-pastoral, qui verra intervenir plus de cent experts, venus de 27 pays, durant trois jours, aux quatre coins de Milan. Plus de mille journalistes, dont 300 non Italiens, suivront ces événements, qui seront tous télévisés en Eurovision.

Marie

Qui es Marie?

Le mois de mai est traditionnellement le mois de Marie. Comment vivre une spiritualité mariale dans la simplicité ?  Avec comme point d'accroche, la fidélité à Jésus.
Marie tient une place privilégiée dans la foi chrétienne. Mère de Jésus, elle est la première des disciples, celle qui a toujours fait la volonté de Dieu, écoutant sa parole et la mettant en pratique. Mère de Dieu, Marie est aussi mères des hommes. Elle les guide, apaise et console.
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Joyeuses Pâques

Renaissance et renouveau !

En 2012, la fête de Pâques est fixée au 8 avril pour les Catholiques et les Protestants. Pour les Orthodoxes, c'est le dimanche suivant, le 15 avril. Cette fête est tout à la fois une célébration religieuse et une fête du printemps et du renouveau. C'est aussi une belle occasion de festoyer en famille et d'organiser pour les enfants des chasses aux oeufs !

La signification religieuse de Pâques

La fête de Pâques est une journée de réjouissances pour les Chrétiens, car elle commémore la résurrection du Christ. Le mot "Pâques" vient de "Pessa'h",  mot qui désigne la Pâque juive qui célèbre la sortie des Israélites d'Égypte. En effet, la passion du Christ a eu lieu durant les fêtes de Pessa'h, que Jésus célébrait alors en tant que Juif. Certains symboles sont d'ailleurs communs aux deux fêtes, comme l'agneau pascal, le pain sans levain et l'oeuf.
Traditionnellement, cette période est favorable aux baptêmes. L'Église considère également que les Chrétiens doivent communier au moins une fois dans l'année, au moment de Pâques. D'où l'expression "faire ses pâques", qui signifie se confesser et communier durant la période pascale.

Le Carême, une démarche de plus en plus spirituelle

« L’Évangile que nous entendons le jour du mercredi des Cendres (Mt 6, 1-6, 16-18) nous invite à trois pratiques structurantes d’un itinéraire spirituel de Carême et au-delà de notre devenir chrétien, rappelle Mgr Jean-Luc Brunin, évêque d’Ajaccio : «l’aumône, la prière et le jeûne».

«C’est dans la mesure où nous laisserons l’amour de Dieu réorienter notre existence vers Lui, dans le souci bienveillant des autres, que nous pourrons inviter nos contemporains à d’autres modes de vie», précise-t-il. Ceci posé, qu’en est-il de la
réalité ?
Sans aucun doute, l’Église propose toujours de vivre le temps du Carême comme un moment où reprendre conscience de l’urgence de la solidarité et du partage. «Dans ce domaine, nos marges de progression sont infinies !», (note d’ailleurs Mgr Pascal Delannoy, évêque de Saint-Denis, en région parisienne).
SOIGNER L'ENVIRONEMENT                                              
L’antartique joue le rôle d’un des réfrigérateur de la terre, régulant les courants océanniques et le climat mondial.
Tout impact environnemental significatif, altérerait les données du climat global. En savoir plus:  L'Antartique

NOËL
" Dieu, le Roi des Cieux, passe sa nuit sur la terre basse." (Marie Noël)
Qui n’a pas dans ses souvenirs d’enfant les images du sapin avec toutes ses guirlandes qui brillent de leurs mille éclats ? Noël est la fête la plus gaie, la plus familiale et la plus chaleureuse de notre calendrier. Réveillon, messe de minuit, cantiques traditionnels, cadeaux entassés au pied du sapin, vraiment Noël n’est pas une fête comme les autres ! Symbole de la joie des retrouvailles et de la paix des cœurs, elle est la fête des croyants et des non-croyants, de toux ceux qui espèrent en un monde plus juste et fraternel. C’est aussi, et surtout, la célébration d’un profond mystère : Jésus, petit enfant de la crèche, naît dans la pauvreté. Il est Dieu lui-même qui vient à nous et nous convie à le suivre et à l’aimer. (Elodie Maurot)

Nativité
Qui souffle le mieux sur la crèche ?
Est-ce le boeuf ? Est-ce l'ânon ?
Le père a peur qu'un d'eux ne lèche
Le sourrire de l'enfançon.
Passe une étoile par le toît
Et la paille en est éblouie.
La mère a soufflé la bougie
Que cachait l'ombre de ses doigts.
Pas besoin d'une autre lumière
Que celle, longue du rayon
Qui, pénétrant dans la chaumière,
Nimbe aussi le boeuf et l'ânon.
(Extrait de Au rendez-vous de l'arc-en-ciel, Editions ouvrières, 1981)

AVENT!
Pistes de réflexion
« Jésus parlait à ses disciples de sa venue » Nous préparons nos cœurs à la venue de Jésus dans la crèche, mais l’évangile nous parle d’une autre venue de Jésus, c’est celle de son retour glorieux à la fin des temps qui inaugurera le Royaume de Dieu. Le mouvement du cœur est le même, se préparer à accueillir Jésus.
Ce discours de Jésus se passe deux jours avant la fête de la Pâque donc juste avant la passion. C’est donc un message important que Jésus veut donner à ses disciples avant de mourir.
« Veillez donc » On peut attendre Jésus en faisant passer le temps par des occupations ou en dormant pour que le temps passe plus vite, mais Jésus nous indique comment l’attendre, en veillant. Comme une maman attend un enfant en veillant sur lui, en se reposant, en se nourrissant sainement, en pensant à la vie nouvelle qui va démarrer à sa naissance. Elle va aussi installer sa chambre et tout préparer pour que le bébé soit bien accueilli. De même, nous devons tout préparer pour accueillir Jésus, tout d’abord en désirant sa venue, puis en le priant de venir, en annonçant son retour et en commençant sur la terre le Royaume de Dieu qui est le Royaume de l’amour. Chaque acte d’amour que nous faisons, chaque offrande, chaque prière fait grandir le Royaume de Dieu sur terre.
Si le sommeil est comparable à la mort, alors la veille représente la vie. Jésus nous invite à être pleinement vivant, avec tout notre corps, toute notre intelligence, tout notre cœur. Une âme bien vivante est une âme qui loue le Seigneur, qui aime, qui se donne … Alors elle est prête à tout. C’est à force de veilles et de prières que le bienheureux Charles de Foucauld (dont la fête est le 1er décembre, début de l’Avent) a pu dire à Dieu « je suis prêt à tout, j’accepte tout. »
Une bonne façon de préparer son cœur comme un berceau pour Jésus, c’est de demander pardon au Seigneur dans le sacrement de réconciliation avant Noël.



ATTENTE DE DIEU!
« Voici que je me tiens à la porte et que je frappe » (Apocalypse 3, 20). Nous voici donc encore une fois sollicités. De nouveau, la liturgie nous demande d'être attentifs, de nous ouvrir à la nouveauté : quelqu'un vient, il va rendre témoignage et tout pourra recommencer. Entrer en Avent n'est pas une démarche répétitive, c'est toujours repartir à neuf. Pour entrer pleinement dans ce temps si particulier qui conduit à Noël, croire.com sera votre compagnon. Nos propositions sont diverses et concernent aussi bien la vie familiale que la vie spirituelle. À chacun de faire son choix et de voir comment il peut renouveler et accroître son désir pour ce Dieu qui vient. Voici notre premier cadeau : un calendrier de l'Avent sonore et interactif. Petits et grands peuvent y trouver leur bonheur.
Sophie de Villeneuve, rédactrice en chef de Croire


VOYAGE APOSTOLIQUE DE BENOÎT XVI AU BENIN

"Beni soit celui qui vient au nom du Seigneur"
Pour la troisième fois depuis le début de son pontificat, le Pape Benoît XVI se rend sur le Continent Africain et précisemment en République du Bénin.





"L’ANNÉE de la FOI"
Tu peux consulter la lettre Apostolique par laquelle est promulguée «l’Année de la foi»

FEU SACRÉ OU FEU DOMESTIQUE? 
Ce n'est pas un hasard si le mois d'octobre s'ouvre avec la fête de la patronne des missions, Thérèse de Lisieux, fervente admiratrice de Thérèse d'Avila que nous fêtons, à son tour, le 15 octobre. La "petite Thérèse" a tant voulu imiter la "grande Thérèse". Brûlait en elle le même feu missionnaire que chez son aînée. Nous parlons aujourd'hui plus volontiers d'évangélisation que de mission, comme si l'évocation de ce feu brûlant faisait peur... Pourtant, en parcourant la vie de ces deux femmes, on devine que la mission se vit d'abord dans la proximité : "Ne cherchez pas à être utile au monde entier, mais à celles qui vivent en votre compagnie", rappelait Thérèse d'Avila à ses sœurs. Et si l'élan missionnaire était à la portée de tous ?
(Évelyne Montigny, rédactrice à Croire)

Thérèse d'Avila, Docteur de l'Eglise (1515-1582)
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Thérèse naît à Avila, en Castille, en 1515, alors que l'imprimerie naissante de Gutenberg permet la diffusion des Saintes Ecritures.  C'est aussi l'époque des grandes découvertes qui bousculent la vision du monde et de l'émergence du Protestantisme.
La jeune Thérèse, jeune fille vive et décidée, entre au carmel en 1535, à peine âgée de 20 ans.  Elle prend le nom de Sœur Thérèse de Jésus. Indignée par le laxisme qui règne alors au Carmel, Thérèse se consacre  entièrement à la prière qui prend chez elle une dimension missionnaire.  En savoir plus
  
Discours du PAPE BENOÎT  XVI EN ALLEMANDE
AUX JEUNES DE FREIBURG
Chers jeunes amis,
Durant toute cette journée, j’ai pensé avec joie à cette soirée où j’allais pouvoir être ici avec vous et m’unir à vous dans la prière. Certains étaient peut-être déjà présents à la Journée Mondiale de la Jeunesse, où nous avons pu expérimenter une atmosphère particulière de tranquillité, de communion profonde et de joie intime qui caractérise une veillée vespérale de prière. Je souhaite que nous puissions faire une expérience similaire en ce moment-ci : puisse le Seigneur nous toucher et faire de nous des témoins joyeux, qui prient ensemble et se rendent garants des uns pour les autres, non seulement en cette soirée, mais durant toute notre vie.   En savoir plus

LES JMJ à MADRID
Les jeunes africains ont participé à la journée mondiale de la jeunesse à Madrid. En savoir plus.
Message du Pape Benoît XVI aux jeunes du monde  En savoir plus. 

"L'Eglise catholique doit apprendre à se comporter comme une religion minoritaire"
Les JMJ se tiennent actuellement à Madrid. Objectif de l'Église : séduire les jeunes. Si le pouvoir des catholiques semble moins important que par le passé, la crise économique pourrait les aider à remonter la pente.

"Dieu est la source de la vie : l’éliminer équivaut à se séparer de cette source et, inévitablement, se priver de la plénitude et de la joie: «en effet, la créature sans Créateur s’évanouit». (Benoît XVI)


Festival vocationel: découvre ton chemin. 
 En savoir plus.

Se souvenir davantage de Jésus
Le récit des disciples d’Emaüs nous décrit l’expérience vécue par les disciples de Jésus pendant qu’ils marchaient de Jérusalem vers le petit village d’Emmaüs, à huit kilomètres de la capitale. Le narrateur montre une telle maîtrise qu’il nous aide à revivre aujourd’hui aussi notre foi en Jésus Christ ressuscité. En savoir plus.


Les XXVImes Journées mondiales de la jeunesse                     
se dérouleront à Madrid (Espagne) 16 au 21 août 2011. Plus d'un million et demi de jeunes sont attendus, dont 60 000 Français.

Benoît XVI                                                                                              
Tour à tour « curé », diplomate et théologien, Benoît XVI s’est livré à un genre nouveau pour lui : l’entretien télévisuel... En savoir plus.



Prière de tous les jours 

Donne-nous le courage de continuer à nous lever
pour marcher sur les chemins parfois difficiles
où nous devenons meilleurs et plus grands
à la suite du Christ ressuscité. 

Comme il est bon, Père, de laisser le soir,
mon corps et mon coeur se détendre en ta Présence…
Je me prosterne devant Toi et je T’adore,
ma têtedans le creux de mes mains,
courbée jusqu’au sol même.
Je Te sens me porter, m’apaiser,je me blottis en Toi.
Je retrouve la tendresse et la simplicité de l’enfance.
Aussi librement qu’un enfant, les yeux fermés,
je déroule le jour passé, son lot de présences,
d’amitiés échangées, de travail accompli.
Et je Te dis : merci ! 
Je laisse aller ce qui n’est pas venu de Toi,
ténèbres qui s’évanouissent dans la nuit.
J’espère en ta miséricorde.
Et puis, je prépare demain, où Tu m’appelleras, je le sais,
à Te voir et à Te dire, à Te louer et à T’annoncer.
Alors, je sens ta Paix m’envelopper peu à peu.
(Mgr Emmanuel Lafont, évêque de Cayenne)

LUMIÈRE DU MONDE

Le P. André Antoni, directeur général de Bayard, remet à Benoît XVI le premier exemplaire de son livre Lumière du monde en français, mardi 23 novembre au Vatican.
Présenté mardi 23 novembre à Rome, «Lumière du monde», le livre-entretien de Benoît XVI avec Peter Seewald sort en France, le 27 novembre, aux Éditions Bayard. L’ouvrage a été écrit à partir d’entretiens, en allemand, entre le pape et le journaliste, du 26 au 31 juillet, à Castel Gandolfo.

Un livre où le pape se livre sans détour 
L’auteur de « Lumière du monde », le livre-entretiens de Benoît XVI, était vendredi 3 décembre à Paris, l’invité de l’Association des journalistes d’information religieuse.


NÖEL                                                                                                 

Qui n’a pas dans ses souvenirs d’enfant les images du sapin avec toutes ses guirlandes qui brillent de leurs mille éclats ? Noël est la fête la plus gaie, la plus familiale et la plus chaleureuse de notre calendrier. Réveillon, messe de minuit, cantiques traditionnels, cadeaux entassés au pied du sapin, vraiment Noël n’est pas une fête comme les autres ! Symbole de la joie des retrouvailles et de la paix des cœurs, elle est la fête des croyants et des non-croyants, de toux ceux qui espèrent en un monde plus juste et fraternel. C’est aussi, et surtout, la célébration d’un profond mystère : Jésus, petit enfant de la crèche, naît dans la pauvreté. Il est Dieu lui-même qui vient à nous et nous convie à le suivre et à l’aimer.

-Un Enfant nous est né. En savoir plus.
-La Nativité vue par Benoît XVI. En savoir plus.

Il viendra en son temps. En savoir plus
  Notre naissance va à venir. En savoir plus

Benoît XVI souligne «l'urgence» de redécouvrir la Parole de Dieu
Le pape a publié jeudi 11 novembre l'exhortation apostolique «Verbum Domini», qui fait suite au Synode sur la parole de Dieu d'octobre 2008. En savoir plus.
Un séminariste et des étudiants de Lille lisant un passage de la Bible, a Capharnaüm (Israël), lors du pèlerinage Aux Sources Terre Sainte, en juillet 2009 (Photo : P.RAZZO/CIRIC).

Un delicat partage de l'autorité                                                            
En savoir plus


"Familia Albertiana" ha comenzado a funcionar en el Lycée Mahidio de Kamina en la República del Congo con un grupo de profesores. Nos envían el Informe completo de sus inicios recientes. Leer AQUÍ.



"Dieu est amoureux de nous et ne cesse de Se donner au monde à travers vous".
     (Madre Teresa de Calcuta )
Viens, sois ma lumière!! 
(M. Teresa de Calcuta) 

L'Eglise d'Afrique 

s'adresse au monde


Benoît XVI a célébré dimanche 25 octobre à Saint-Pierre de Rome la messe de clôture de la deuxième assemblée spéciale pour l’Afrique du Synode des évêques. Un Synode résolument pastoral, qui s’est voulu à l’échelle de l’Église universelle



La basilique Saint-Pierre du Vatican le 25 octobre à l'occasion de la dernière journée du Synode pour l'Afrique (AP/Gregorio BORGIA).

Kikongo, swahili, yorouba, guèze, mais aussi français, anglais, italien, portugais… et le latin pour l’Évangile. Les langues qui ont résonné ce dimanche dans la basilique Saint-Pierre durant la célébration de clôture du Synode, présidée par le pape entouré de 294 concélébrants, ont été à l’image de ce synode : diverses mais en communion. « Nous nous sommes parlé ! » Au fil des 236 interventions, l’évidence s’est en effet imposée. Une « collégialité affective et effective » a émergé, soulignée par Mgr Edmond Djitangar, évêque de Sarh (Tchad) et l’un des deux secrétaires spéciaux. Et ils en avaient besoin, les évêques d’Afrique, ou plutôt des Afriques.

« Confiance ! Lève-toi, continent africain ! » leur a dit Benoît XVI ce dimanche, leur rappelant « la prédilection de Dieu pour ceux qui sont privés de liberté et de paix, pour ceux qui sont violés dans leur dignité de personnes humaines. » C’est bien en souffrant dans leur chair que ces évêques voient des enfants-soldats à qui on donne des kalachnikovs, qu’ils voient leurs diocèses se vider de millions d’émigrants qui vont mourir dans ces cimetières à ciel ouvert que sont devenus la Méditerranée, le Sahara ou la grande forêt du Congo, qu’ils voient une partie des élites africaines participer au pillage de leur pays, qu’ils voient des familles entières décimées par le sida. Tout cela, ils ont pu le partager entre eux et le dire au monde. Car ce Synode a été véritablement universel.

Le Saint-Père, en passe de devenir pour beaucoup un « guide de l’Afrique », a été présent à la plupart des sessions. Le cardinal Péter Erdö, archevêque d’Esztergom-Budapest et président du Conseil des Conférences épiscopales d’Europe (CCEE), a souligné, pour La Croix, plusieurs analogies : « En Hongrie comme en Afrique du Sud, la transition vers la démocratie s’est accompagnée d’une “dictature des libérateurs”. Et les violences du Rwanda reposent sur des fondements assez proches des drames de l’ex-Yougoslavie. »
L’appel à la « sainteté » des dirigeants
L’un des cris majeurs de ce Synode a été l’appel à la « sainteté » des dirigeants, en particulier catholiques. Edem Kodjo, ancien secrétaire général de l’Organisation de l’unité africaine (OUA), ancien premier ministre du Togo, et professeur de patrologie à l’Institut Saint-Paul de Lomé, était auditeur à ce synode. « Nos gouvernants, trop souvent, ne sont pas à la hauteur, a-t-il confié. L’Église a le devoir d’appeler à plus de justice, plus de solidarité, plus de recherche du bien commun. À plusieurs reprises, j’ai hésité à poursuivre la vie politique : je ne sais pas tuer un adversaire. Chez nous, les chrétiens ne sont pas suffisamment préparés à la politique. » Notamment lorsque celle-ci est traversée par des réseaux occultes en lien avec des sociétés secrètes.

Au déjeuner de samedi, qui a rassemblé les pères synodaux autour de Benoît XVI, celui-ci a esquissé le difficile chemin en ligne de crête de l’Église : « Le thème “Réconciliation, justice et paix” implique certainement une forte dimension politique, mais rien n’est possible sans une profonde purification du cœur qui doit résulter de la rencontre avec Dieu. Sans réalisation politique, cette nouveauté de l’Esprit ne peut se réaliser. Pour éviter la politisation, le danger serait de se retirer du monde. Les pasteurs doivent donc donner une parole concrète, mais spirituelle. »
« L’Église catholique, l'un des acteurs majeurs de la lutte contre le sida »
L’épidémie de sida a été prise en compte, en insistant sur une approche globale. Invité comme expert, le jésuite canadien Michael Czerny, directeur du Réseau jésuite africain contre le sida (AjanN) qui rassemble 1 340 jésuites dans 30 pays, est formel : « L’Église catholique est l’un des acteurs majeurs de la lutte contre le sida : à hauteur de plus de 40 % sur le continent, voire 100 % pour les régions les plus reculées. Nous choisissons de ne pas faire de choix : éducation, prévention, soins, soutien spirituel, réconciliation, accès à l’emploi, etc. » Quant au préservatif, il est perçu en Afrique comme « un produit occidental importé, coûteux, inhabituel ».

L’islam a également traversé de part en part les travaux. « Nous avons été écoutés sur le caractère positif possible d’une rencontre avec l’islam », se réjouit l’évêque de Laghouat (Algérie), Mgr Claude Rault. Mais l’exigence de réciprocité a également été exprimée avec vigueur, notamment par Mgr John Onaiyekan, archevêque d’Abuja (Nigeria). « Nous nous sommes expliqués sur une relation possible de partenariat ; c’était nouveau », précise Mgr Rault.

Curieusement, des thèmes largement présents au fil des interventions épiscopales ont peu été repris dans le message ou dans les propositions. Ainsi de l’« impérialisme culturel occidental » ou du « débauchage » de nombreux catholiques par des nouvelles Églises indépendantes. Trois questions essentielles – le célibat des prêtres, l’autofinancement des diocèses et l’inculturation de la liturgie – n’ont fait l’objet que d’allusions. Enfin, beaucoup de pères synodaux ont déploré que, parmi les 73 journalistes accrédités au Synode, rares étaient les Africains. (Frédéric MOUNIER, à Rome)
DISCOURS DE BENOÎT  XVI, Londres, septembre, 2010
Discours aux étudiants

Chers Frères et Sœurs en Christ, Chers jeunes amis,
Je désire tout d’abord vous dire combien je suis heureux d’être ici avec vous aujourd’hui... 

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DISCOURS BENOÎT XVI aux Enseignants et religieux                                      

Je me réjouis de l’opportunité qui m’est donnée de rendre hommage à l’exceptionnelle contribution apportée par les religieux et les religieuses dans ce pays à la noble tâche de l’éducation. En savoir plus...
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  Un message de Rome qui passera probablement totalement inaperçu : le texte adressé par le cardinal français Jean-Louis Tauran, président du conseil pontifical pour le dialogue interreligieux aux bouddhistes du monde entier. Il y est question de « de la crise environnementale qui a déjà causé de notables difficultés et souffrances dans le monde entier. Dans ce contexte,  poursuit le cardinal, les efforts de nos deux communautés, à travers l’engagement dans le dialogue interreligieux, ont contribué à une prise de conscience nouvelle de l’importance sociale et spirituelle de nos traditions religieuses respectives. Nous reconnaissons que nous avons en commun l’estime de valeurs – telles que le respect de la nature de toutes choses, la contemplation, l’humilité, la simplicité, la compassion et la générosité. Ces valeurs contribuent à rechercher une vie de non violence et d’équilibre, de contentement vis-à-vis de ce qui, chaque jour, nous suffit. »

Et aussi …. » Les chrétiens, comme les bouddhistes, ont un profond respect de la vie humaine.   Il est donc crucial que nous portions nos efforts sur l’émergence d’un sens de responsabilité écologique tout en réaffirmant aussi nos convictions partagées au sujet de l’inviolabilité de la vie humaine, à chaque étape et en chaque état, de la dignité de la personne et de la mission unique de la famille comme premier terrain d’apprentissage de l’amour de l’autre et du respect de la nature. Puissions-nous, ensemble, favoriser une relation saine entre les êtres humains et l’environnement. En intensifiant nos efforts pour encourager la prise de conscience écologique en vue du bien-être de tous et de la coexistence pacifique, nous pouvons offrir le témoignage d’un mode de vie respectueux qui, alors, prend son sens en étant plus et non pas en ayant plus. C’est par un discernement commun et à travers l’engagement de nos traditions religieuses respectives que nous pouvons contribuer à la prospérité de notre monde. »
Intéressant, non ?..
Nos amis les Verts auront-ils jamais connaissance de ce message?
                                                                   posté par Frédéric Mounier, 2010
DIEU EST LÀ et nous OFFRE D’ENTRER                                                                                          
Je suis de votre avis, Dieu est en nous, - en chacun de nous -.
Ce qui est important ce n'est pas de le ressentir, mais de le croire, de croire que Dieu est là, qu'Il attend que nous Le reconnaissions, que nous entreprenions ou continuions notre dialogue avec Lui.
Il nous faut prendre conscience que le Seigneur nous précède toujours, qu'Il nous cherche ou nous attend toujours plus que nous ne le ferons jamais...

Mais il nous faut comprendre aussi que nous sommes en Dieu, nous sommes dans la Trinité; c'est toute la réalité de l'in-habitation de Dieu en nous et de nous en Dieu si bien vécue et exprimée par Elisabeth de la Trinité.

Oui, l'Amour est en nous et nous sommes dans l'Amour !

L'expérience de la relation de l'âme à Dieu s'exprime à travers la symbolique nuptiale, la relation de l'âme épouse (que la personne soit homme ou femme) avec l'époux lui-même entendu comme figure du Christ.
C'est un dialogue d'amour, une flamme d'amour ardent d'un "je", chacun de nous, qui s'adresse à un "tu", Dieu.  (
Denise Lep)
Dieu est là où on le laisse entrer                                         
Je pense que la formule "Dieu est là où on le laisse entrer" n'est pas tout à fait exacte. Quand nous cherchons en nous-mêmes, comme les moines, la présence de Dieu, Il EST là. C'est à nous d'entrer en Dieu et de le laisser nous guider, nous parler. Trop souvent l'Eglise a voulu (ou pas) dresser un appareil/apparat entre Dieu et nous. Je crains que nombre de jeunes prêtres aujourd'hui, en réhabilitant les formes extérieures du sacré, ne se, ne nous cachent cette Vérité première: "je suis celui qui SUIS". Il nous précède toujours dans la rencontre, mais avons-nous toujours envie de le rencontrer...?
Bernard Segalen dit que la formule "Dieu est là où on le laisse entrer" n'est pas tout à fait exacte. Quand nous cherchons en nous-mêmes, comme les moines, la présence de Dieu, Il EST là. C'est à nous d'entrer en Dieu et de le laisser nous guider, nous parler. Trop souvent l'Eglise a voulu (ou pas) dresser un appareil/apparat entre Dieu et nous. je crains que nombre de jeunes prêtres aujourd'hui, en réhabilitant les formes extérieures du sacré, ne se, ne nous cachent cette Vérité première: "je suis celui qui SUIS". Il nous précède toujours dans la rencontre, mais avons-nous toujours envie de le rencontrer...?
(Bernard SEGALEN)
 
-->Comment éveiller son enfant à la foi ?



Pentecôte
"J'ai encore beaucoup de choses à vous dire, 
mais vous ne pouvez pas le porter actuellement.
Quand il viendra, lui, l'Esprit de verité, il vous guidera
vers la verité totale" (Jn 16,12-15).

La Pentecôte en effet est ouverture à la vie. "Répands les dons du Saint-Esprit sur l'immensité du monde" (Prière d'ouverture de la messe)

Elle est, dans un premier temps, mouvement vers l'intérieur. Ce dont ils avaient été spectateurs devient pour eux, le centre et le sens de leur propre vie. Dans un deuxième temps, intimement lié au premier, ils deviennent témoins jusqu'à suivre Jésus dans sa mort, certains d'entrer ainsi dans la vie. "Héritiers de Dieu, héritiers avec le Christ, à condition de souffrir avec lui pour être avec lui dans la gloire." (Actes 8. 17)

"Pour partager sur nos chemins
nos cris de joie, nos chants de peine,
Pour découvrir chaque matin
L'Esprit qui fait germer la graine
"
Dieu nous appelle aujourd'hui
à nous lever de nos tombeaux ! Dieu nous réveille aujourd'hui
Pour nous donner un coeur nouveau ! (Michel Scouarnec)

"Dans la longue marche avec ceux qui chantent Jésus-Christ le Ressuscité, Nous savons qu'en nous peut renaître L'Esprit de Dieu ! Nous avons appris à connaître La joie de Dieu !" (Michel Scouarnec)

"Alleluia ! Viens, Esprit-Saint ! Pénètre le coeur de tes fidèles ! Qu'ils soient brûlés au feu de ton amour !" (Liturgie de la Pentecôte)

"Protège la grâce que tu viens de lui donner. Que le souffle de la Pentecôte agisse avec toujours plus de force". (Prière après la communion)

"I HAVE A DREAM"
En 1963, Martin Luther King a prononcé un discours qui est devenu célèbre dans la monde entier. Il y dit son espoir de voir les Noirs et les Blancs vivre en harmonie et égaux. Voici un extrait:
. "Je fais le rêve qu'un jour, cette nation se lève et vive dans l'idée que tous les hommes ont été créés égaux.
. Je fais le rêve qu'un jour, les fils des esclaves et les fils des propiétaires d'esclaves puissent s'asseoir ensemble à la table de la fraternité.
. Je fais le rêve que mes quatre jeune enfants habitent un jour une nation où ils ne seront pas jugès sur la couleur de leur peau, mais à la mesure de leur caractère. Je fais ce rêve aujourd'hui!"

"Je t'ai établi 
pour être la lumière des nations, 
pour porter le salut 
jusqu'aux extremités de la terre"
(Is. 49,6)

Marie, disciple du Christ

 De la crèche à la résurrection, elle est  à l'écoute de celui qu'elle a mis au monde. Mais savons-nous bien la prier? 

" Qui est ma mère et qui sont mes frères ? "
C'est un jour comme les autres sous le soleil de Galilée. Dans la foule venue écouter Jésus, Marie cherche son Fils. " Voici ta mère et tes frères qui se tiennent dehors et cherchent à te parler " rapportent les disciples à Jésus. Jésus prononce alors ces étranges paroles : " Qui est ma mère et qui sont mes frères ? ". Et tendant la main vers ses disciples, il ajoute : " Voici ma mère et mes frères. Car quiconque fait la volonté de mon Père qui est aux cieux, celui-là m'est un frère et une soeur et une mère. " (Mat 12)
On peut lire ces lignes d'Evangile avec effroi, en trouvant Jésus bien ingrat. Comment peut-il mettre de côté celle qui l'a mis au monde, l'a nourri, a veillé sur ses nuits, lui a fait connaître les prières et la Loi du peuple juif ?
On peut aussi y voir, discrètement, un très bel hommage. Car qui est Marie, sinon justement celle qui a toujours " fait la volonté du Père ", écoutant la Parole de Dieu et la mettant en pratique. Par ces paroles, Jésus fait de Marie plus qu'une mère, il la reconnaît comme sa disciple. En ce mois de mai où nous fêtons Marie, l´Église
vous invite à redécouvrir le visage de cette disciple du Christ, dont le courage et la tendresse sont un témoignage pour tous les chrétiens.
Bon surf à tous et bon vent avec Marie!    
Sophie de Villeneuve


Ce n’est qu’un au revoir              


L'Ascension
Une grande fête dont le sens est souvent méconnu... Quarante jours après le dimanche de Pâques,jour de la Résurrection, et 10 jours avant la Pentecôte, l'Eglise célèbre l'élévation du Christ: Jésus entre dans le ciel avec son corps. Cette fête commémore le dernier jour de la présence physique du Christ ressuscité parmi ses disciples.

9 mai 2010 - 6ème dimanche de Pâques - Année C

Les références des textes de ce dimanche
Le commentaire des lectures bibliques
par Marcel Domergue, jésuite,
Oui, mais un au revoir qui est un à-Dieu. Désormais nous ne rencontrerons plus Jésus que dans la présence divine, cette habitation de Dieu en nous par son Esprit. L’Esprit nous donne la parole, sa Parole, c’est-à-dire le Christ. Cette présence d’un autre en nous est permanente, et nous pouvons sans cesse la rejoindre et la fréquenter. Le Christ en nous entend les paroles que nous lui adressons. Bien plus, il prend connaissance de tout ce que nous sentons, désirons, éprouvons. Et il nous répond. Ses réponses ne sont pas audibles matériellement, elles nous viennent à l’esprit ; par l’Esprit. Cette intime fréquentation est ce que l’on nomme « vie spirituelle ». Elle se pervertit quelque peu quand cette ouverture à l’Autre ne se traduit pas immédiatement par une ouverture aux autres. L’Esprit est en effet esprit d’amour et là où il n’y a pas d’amour, il y a interdiction faite à Dieu de nous habiter. C’est pour cela qu’il est nécessaire de discerner, de distinguer les sentiments, pulsions et impulsions qui nous visitent ; la parole du Christ doit se frayer en nous un chemin à travers le brouhaha d’une multitude de paroles étrangères et parfois mensongères. Mais rassurons-nous, c’est toujours lui qui a le dernier mot. Comprenons que nous ne sommes jamais seuls. Nous pouvons considérer cette présence actuelle du Christ comme intermédiaire : elle nous achemine vers une présence totale dont nous sommes toujours en attente, une présence non seulement pour notre esprit, dans la foi, mais aussi pour nos sens. C’est ce que signifie, entre autres, le « retour du Christ » pour la fin des temps, la fin de l’attente.
Un seul Esprit, un seul Corps
En attendant, l’Esprit est là, qui nous redit et nous fait comprendre tout ce que Jésus nous a dit. Nous sommes donc en transit, et notre présent ne prend sens que par cet avenir que nous ne pouvons imaginer, mais auquel nous sommes conduits, si toutefois nous acceptons d’en accueillir la promesse. Rien en effet ne se construit sans l’Esprit et rien de bon ne se fait dans nos vies sans nous. Une fois de plus, nous sommes en présence de cette catégorie de l’Alliance, qui fonde toute l’Écriture. Cela s’explique par le fait que Dieu, en un certain sens, est en lui-même Alliance. En lui, le mot Alliance atteint même le sommet de sa signification : unité ou union – nous disons « Trinité ». Bien entendu, nous retrouvons tout cela à propos de l’Église, mot qui signifie « assemblée », Alliance d’êtres humains de tous pays, de toutes langues, de toutes cultures. Alliance qui va jusqu’à faire de nous tous un seul Corps, selon la définition biblique de l’Alliance matrimoniale. C’est pourquoi, dans cet entretien après son dernier repas, Jésus nous parle tant de l’amour comme unique et ultime « commandement ». Tel est en quelque sorte son testament. C’est l’amour en effet qui rassemble. C’est pourquoi nous sommes conviés une fois tous les sept jours, chiffre significatif de la totalité, à nous rassembler pour partager le pain, geste que Jésus vient d’accomplir. Un seul pain, un seul corps. Nous devenons ce que nous recevons : un corps livré par amour, et nous repartons avec la consigne de nous donner nous aussi aux autres en mémoire de lui. C’est bien ce que son Esprit, qui vient nous habiter, nous permet de réaliser.
Ne soyez pas bouleversés
Le don de sa chair et de son sang que le Christ opère ne sera pas simplement symbolique, « sacramentel » : il va être vécu « matériellement », puisque Jésus va se livrer, pour la traverser, à la violence qui empoisonne les relations humaines. Cette violence, dont les médias nous informent tous les jours, ignore et élimine l’amour, donc Dieu lui-même. C’est bien ce qui va se passer à la Croix, et les disciples vont devoir affronter cela. Nous aussi, de diverses manières. Quoi qu’il puisse nous arriver, nous devons entendre les paroles de Jésus à ses disciples, juste avant sa Passion, comme nous étant adressées directement et personnellement. Il nous dit qu’il nous apporte, nous donne, la paix. Nous n’avons donc pas la charge de produire nous-mêmes cette paix, mais seulement d’accepter de la recevoir. Comment ? Par la foi en ce Jésus qui a, le premier, traversé la souffrance et la mort pour accéder à une vie toute nouvelle. S’il dit à ses disciples de ne pas être bouleversés, c’est bien parce que toutes leurs certitudes à son sujet et à propos de ce qu’il est venu accomplir dans le monde vont être ébranlées. Ils ne le reconnaîtront plus. N’ajoutons donc pas à la peur de ce qui nous arrive une seconde peur : celle de voir notre foi s’éclipser. La paix que nous donne le Christ se vit souvent sous la forme de l’attente. Une attente qui doit se faire confiante et porter en fin de compte sur une « résurrection » de notre aptitude à tout surmonter, qui annonce et préfigure notre ultime résurrection. Rien à voir avec la paix que le monde peut éventuellement nous procurer, et qui s’appuie non sur la foi au Christ mais sur la prévision par trop optimiste d’événements incertains. Le dernier mot de notre évangile est invitation à la joie, car tout ce qui peut survenir dans nos vies est utilisé par Dieu pour nous unir à lui, qui est Vie et Amour. « Je vais vers mon Père… »
Père Marcel Domergue, jésuite, 2010
 
Bonjour,

Les temps sont rudes... "La" crise, les séismes au Chili, en Haïti, la tempête Xynthia,... et "dernier drame" en date, samedi dernier, l'accident aérien décapitant la Pologne de ses dirigeants. Certains pourraient y voir le fatalisme.
Le défi que nous avons à relever, comme chrétiens, ne serait-ce pas celui de distiller dans notre quotidien l'énergie du Ressuscité ? Celle-ci ne nous dispense en rien d'affronter la réalité du quotidien. Il est des témoins "ordinaires" de la foi qui nous y entraînent, comme par exemple Dominique Lemay, qui, sur les trottoirs de Manille, soulèvent des montagnes pour remettre debout des enfants de la rue, ou bien encore Claire Ly, ou le Père Shoufani, curé de Nazareth...
Catherine Sesboüé

 
Rencontre avec Fabrice Hadjadj
Evelyne Montigny a rencontré Fabrice Hadjadj, auteur du livre "La foi des démons, ou l'athéisme dépassé", qui vient de recevoir le prix 2010 de littérature religieuse. Dramaturge et philosophe, Fabrice Hadjadj, amoureux de la vérité du Christ et de la beauté de la parole, se prête au jeu des questions/réponses de la rédaction.
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